matin de novembre

Publié le par frr

Des flots de voitures ronflent au feu rouge, redémarrent.

Il cale son vélo contre le mur, dépose son sac, se désengorge de son écharpe, de sa capuche. Elle pose son sac à côté du sien, le regarde, l'attend, les bras ballants. Il s'avance, glisse ses mains sous sa veste, l'encercle. Leurs visages s'approchent, s'embrassent avec application.

Quatorze, quinze ans ?

Sept heures trente. Les grilles du collège s'ouvrent dans vingt minutes.

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