Terre (20230816)
L’homme imparfait et fragile apparait dans des bras nourriciers et aimants. Il lui faut tant de temps pour tenir debout, se nourrir.
Il respire. Comme les mammifères, les oiseaux, les feuilles, les insectes, l’air lui est nécessaire. L’air, élément du tout, du quadruple cycle air eau terre feu, si évidemment là que l’homme en a oublié la fragilité.
Sa conscience retrouve force et attention. Elle l’aide à tendre ses efforts, à remercier, à partager, à chérir.
Oui, toujours la guerre, les imbéciles, les nuages toxiques, le plastique en miettes. Mais toujours aussi la jeunesse qui change le regard, les parents qui élèvent leurs petits dans des jardins, des philosophes qui remettent mère nature à sa place et l’homme à la sienne, en elle.
L’homme s’assied, regarde et respire. Il se tient encore dans le tout et se glisse dans la ronde des quatre, désormais à leur rythme.
frr