sur mon chemin je joue parfois à colin-maillard
je fais la maligne j'en fais fi
je marche je bute j'achoppe je m'interromps...,
lui me garde de ma perte
abrite ma solitude
me donne le cap
je ne l'enjolive guère
pas la peine
je l'emprunte à rebrousse-poil
parfois même je le quitte
et je me perds
alors sans crier gare
il revient se glisser sous mes pas